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Foire aux questions (FAQ)

Les questions les plus fréquemment posées autour d'Handi-Pacte et leurs réponses (en cliquant sur les questions).
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Vos questions en réponses
  • Autres questions à propos du handicap au travail

  • Est-il possible d’appliquer un mi-temps thérapeutique sur un Emploi d’Avenir ?

    La loi précise que :

    « Art. L. 5134-116.-Le bénéficiaire d'un emploi d'avenir occupe un emploi à temps plein ». « Toutefois, lorsque le parcours ou la situation du bénéficiaire le justifient, notamment pour faciliter le suivi d'une action de formation, ou lorsque la nature de l'emploi ou le volume de l'activité ne permettent pas l'emploi d'un salarié à temps complet, la durée hebdomadaire de travail peut être fixée à temps partiel, avec l'accord du salarié, après autorisation des personnes mentionnées aux 1° et 2° de l'article L. 5134-19-1. Elle ne peut alors être inférieure à la moitié de la durée hebdomadaire de travail à temps plein. Dès lors que les conditions rendent possible une augmentation de la durée hebdomadaire de travail, le contrat ainsi que la demande associée peuvent être modifiés en ce sens avec l'accord des personnes mentionnées aux mêmes 1° et 2° ».

    Ainsi, une situation de santé particulière peut justifier l’application d’une mi-temps thérapeutique sur un contrat Emploi d’ Avenir.

  • Le médecin de prévention peut-il préconiser un travail à temps partiel tout en maintenant le salaire de l’agent ?

    Le médecin de prévention ne peut pas préconiser un travail à temps partiel avec maintien du salaire, car son rôle est d’identifier les conséquences du handicap (par exemple la fatigabilité) et de proposer des préconisations de compensation (par exemple un temps partiel). Il ne peut pas obliger la structure à le faire (cela dépend de l’aspect raisonnable de la solution de compensation évoqué dans la loi de 2005) et encore moins préconiser le maintien du salaire. Toutefois, le régime du temps partiel thérapeutique prévoit le maintien du traitement.

    Au-delà du temps partiel thérapeutique, si la situation de handicap et le besoin de temps partiel est durable, la solution peut être la reconnaissance de l’invalidité ce qui entrainera un versement complémentaire (rente d’invalidité).

  • Dans quels cas peut-on attribuer un temps partiel thérapeutique pour un agent contractuel ?

    L'agent non titulaire peut reprendre ses fonctions dans le cadre d'un temps partiel thérapeutique :

    • soit après un congé de maladie
    • soit après un congé de grave maladie
    • soit lorsqu'il se trouve dans l'impossibilité de continuer à exercer ses fonctions à temps plein en raison d'une affection de longue durée

    À savoir :

    Contrairement aux agents titulaires, il n'est pas nécessaire que le congé de maladie dure au moins 6 mois pour y avoir droit.

    • Lorsque le médecin traitant préconise une reprise du travail à temps partiel pour motif thérapeutique, l'agent adresse à son employeur un exemplaire de la prescription médicale du médecin.
    • L'agent adresse également un exemplaire de la prescription médicale à sa CPAM, dont l'accord est nécessaire pour bénéficier d'une indemnité versée par la sécurité sociale.
    • Le médecin de prévention doit également donner son accord, à l'occasion d'une visite médicale de reprise du travail.
    • L'employeur doit accepter la reprise du travail à temps partiel thérapeutique, sauf s'il justifie d'un motif légitime lié à l'organisation du service.
    • La durée du travail dépend de la prescription médicale du médecin traitant.
    • L'agent perçoit le traitement correspondant à la durée de travail accomplie, complété par les indemnités journalières de la CPAM, dans la limite du plein traitement.
    • La durée de versement des indemnités versées par la sécurité sociale est fixée par la CPAM (le plus souvent, un an maximum).

  • La demande de Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) peut-elle avoir un impact sur l’obtention d’un prêt bancaire ?

    L’obtention d’une RQTH n’a pas d’incidence sur l’attribution d’un prêt. Tout comme l’agent n’est pas obligé de signaler qu’il a une RQTH à son employeur, il n’est pas non plus obligé de le signaler à sa banque. Le questionnaire qu’il aura à remplir pour l’assurance de son prêt concernera son état de santé de façon global (antécédents médicaux, arrêts de travail, traitements en cours, hospitalisation, affections ou accidents...) La question de la reconnaissance de la qualité de travailleur n’est pas posée.

    Il est toutefois déconseillé de mentir sur son état de santé lors de la contraction d’un prêt, afin de ne pas perdre le bénéfice de l’assurance en cas de problème (ce qui peut se répercuter sur les héritiers), surtout que seuls les handicaps affectant la durée de vie peuvent faire l’objet de réserves pour les assurances. De plus, dans ces cas précis, il existe des organismes spécialisés pour aider à l’obtention d’un prêt.

  • Jusqu’à quel âge un contrat Emploi d’avenir (EA) peut-il être proposé à un travailleur handicapé ?

    Le contrat Emploi d’Avenir est un contrat aidé avec des caractéristiques particulières. Il s’adresse en principe à un public jeune (entre 16 et 25 ans) éloigné de l’emploi et avec un niveau de qualification inférieur au niveau IV (niveau bac). Dans le cas d’un travailleur handicapé, la limite d’âge est repoussée à 30 ans.

  • Doit-on compter les « agents inaptes dont le poste de travail a été adapté » parmi les BOE ?

    Non, comme cela est précisé dans l’onglet « répartition des bénéficiaires », ils ne sont pas comptabilisables. Pourquoi cette catégorie figure-t-elle alors dans la partie « répartition des bénéficiaires par type de reconnaissance » ? Cette ligne est en lien avec le quatrième type de dépenses déductibles « dépenses pour le maintien dans l’emploi de personnes reconnues inaptes statutairement non BOE ». Vous avez donc la possibilité d’indiquer ici le nombre d’agents pour qui ce type de dépenses ont été réalisées.

  • Peut-on revenir plusieurs fois sur la déclaration FIPHFP, comme pour la déclaration d’impôts ?

    Oui, le site enregistre les éléments remplis, vous pouvez donc interrompre votre déclaration et y revenir plus tard. Une fois terminée, vous pouvez également la modifier jusqu’à la fin de la campagne de déclaration.

  • Obtenir le statut de travailleur apporte-t-il une protection supplémentaire ?

    En matière de législation pour l’emploi des personnes handicapées, plus que de protection, on parlera de mesures anti-discrimination - concernant par ailleurs de nombreuses autres situations et personnes. En cela, le salarié handicapé bénéficie d’une protection « complémentaire ».

    Prenons l’exemple du licenciement, il est tout à fait possible de licencier une personne reconnue handicapée hormis si ce licenciement peut être lié à son handicap. En effet, aucun salarié ne peut être licencié en raison de son handicap, en vertu de l'article L.1132-1 du Code du Travail prohibant les discriminations. Toute rupture du contrat de travail intervenue en raison d'un handicap est alors reconnue nulle.

    Par ailleurs, le salarié handicapé doit être « protégé », en faisant l'objet de mesures d'aménagements spécifiques de son poste de travail (article L.5213-6 du Code du Travail) si celui-ci rencontre des besoins spécifiques liés à sa situation de santé. Ces aménagements sont à proposer « sous réserve que les charges consécutives à leur mise en œuvre ne soient pas disproportionnées ». Il s’agit du principe de compensation.

    Enfin la protection des travailleurs handicapés en cas de licenciement pour autre motif que faute grave ou lourde peut parfois concerner la durée du préavis ; en application de l’article L5213-9 du Code du travail, la durée du préavis de licenciement est doublée pour tout Bénéficiaire de l’Obligation d’Emploi. Toutefois, ces dispositions ne sont pas applicables lorsque les conventions ou accords collectifs de travail ou, à défaut, les usages prévoient un préavis d'une durée au moins égale à trois mois.

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